J’ai fait adopter, dans la nuit du 2 mars dernier, par l’Assemblée nationale, un amendement qui autorisera les agents de police municipale à porter des caméras mobiles. Cette mesure, très attendue par les policiers municipaux, est un outil de protection pour les agents de sécurité eux-mêmes mais aussi dans leurs relations avec la population, et une réponse opérationnelle au débat qui a pu émerger, ces dernières années, sur le contrôle au faciès.
Le port de caméras mobiles aidera à apaiser les tensions lors des relevés d’identité que les agents de police municipale peuvent réaliser, par exemple en cas de contravention aux arrêtés municipaux ou au code de la route. Il permettra aussi de disposer d’éléments de preuve supplémentaire en cas de flagrant délit.
La nouvelle mesure viendra s’appliquer, si les maires en prennent l’initiative, dans les zones de sécurité prioritaire et donc dans celle dont j’avais obtenu le classement, en 2012, pour nos trois communes de Libourne, Castillon et Sainte-Foy-la-Grande.
La police municipale de Libourne m’avait sollicité, voici quelques semaines, pour attirer mon attention sur l’intérêt de bénéficier de cette mesure: le projet de loi renforçant la lutte contre le crime organisé et le terrorisme intègre désormais cette disposition, avant de poursuivre sa course au Sénat.