« Construire la France du 7 mai. »

En écartant les deux partis qui se sont partagés le pouvoir depuis 1965, les Français ont voulu tourner la page des 50 dernières années.

 

Il ne faut pas s’en étonner! Il y a si longtemps que nos concitoyens ne se reconnaissent plus dans une vie politique refermée sur elle-même, trop souvent aveuglée par l’esprit partisan, au point d’avoir perdu de vue l’intérêt général et le bien commun.

Je n’ai certes pas une longue carrière politique derrière moi puisque je suis élu député depuis à peine 5 ans. Je ne compte d’ailleurs pas la prolonger à l’excès : je ne prétendrai pas à un troisième mandat de parlementaire, si je devais être réélu au mois de juin prochain. Mais j’ai vu, de l’intérieur, l’épuisement des partis traditionnels et leurs indécents arrangements avec la réalité et la sincérité.

Les Français ne supportent plus que la droite et la gauche de gouvernement se rejettent la faute des échecs, élection après élection, alors que l’une et l’autre se partagent la responsabilité du chômage de masse, du défi d’intégration citoyenne et républicaine, de la perte de compétitivité et de l’extrême précarisation d’une grande partie de notre société et de nos territoires.

Il suffit pour, s’en convaincre, d’observer la situation du Libournais et de la plupart de nos territoires ruraux où les populismes ont bien souvent été placés en tête des suffrages exprimés, parce que cette ruralité, véritable angle mort des politiques publiques, est malheureusement devenue le laboratoire des maux économiques et sociaux de notre temps.

Pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore, il fallait oser se lever pour imposer le renouvellement et la transformation politique de notre pays. Parce qu’il est des moments de leur histoire où les peuples ont besoin de jeunesse, de respiration et d’audace. Nous y sommes!

Emmanuel Macron a maintenant 13 jours pour rassembler les progressistes face aux adeptes de la régression identitaire et nationaliste. 13 jours pour construire la France du 7 mai.

Face à l’extrême droite, les partisans du « ni-ni » ne prennent pas seulement une lourde responsabilité, ils montrent leur vrai visage. Pour les uns, c’est une nouvelle fois le rapprochement avec l’extrême droite qui est en ligne de mire. Pour les autres, c’est la volonté de reprendre la main et le cours des jeux partisans habituels. Parce qu’un système cherche toujours à se survivre. Les uns comme les autres pensent avec les idées du passé dont ils viennent et où, je l’espère, notre pays saura les laisser.

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