Pour les deux députés LaREM, Ludovic Mendes et Florent Boudié, la crise de l’Aquarius montre qu’il est temps d’apporter une réponse digne et collective, par davantage d’intégration européenne.
Le coup de force italien autour de l’Aquarius a ses laudateurs. Partout en Europe, les populismes prônent une diplomatie repliée sur des intérêts nationaux dont l’Union européenne devrait se borner à être la somme. Sans qu’il soit besoin de rappeler la déflagration provoquée par le Brexit, l’étrange alchimie entre l’extrême droite et l’extrême gauche italienne agit depuis peu comme un laboratoire politique. En Autriche, le nouveau chancelier se prend à rêver d’un «axe» allant de la droite dure allemande aux pays du groupe de Visegrad. En France les populismes, d’où qu’ils viennent, ont peu à peu tissé une alliance de fait pour dénoncer l’Europe «telle qu’elle est» et dégrader sa légitimité.
Quand comprendrons-nous que cette dérive est mortelle? Mortelle pour l’Europe et ses institutions dont le demi-siècle d’existence repose sur la construction de nouvelles …
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Photo : Un bénévole de Médecins Sans Frontières et un migrant se prennent dans les bras avant de quitter l’Aquarius, à Valence, en Espagne. KARPOV / SOS MEDITERRANEE / AFP