Le matin se lève à Libourne qui vient de perdre l’une de ses plus grandes figures avec la disparition de Jean-Pierre Gauthier. Nombreux sont ceux qui aujourd’hui éprouvent une perte immense, une très profonde tristesse et ce sentiment d’une époque qui semble peu à peu s’éloigner.
Jean-Pierre était indissociable de Libourne qu’il aimait et défendait avec passion. Il en connaissait les femmes et les hommes, les beautés parfois cachées, les anecdotes innombrables. Son sens de la dérision, celui aussi de l’amitié et de la convivialité, en faisait un homme profondément attachant et charmant.
Mais au-delà de ce savoir-vivre, qui n’était rien moins qu’une philosophie de vie, Jean-Pierre était un indispensable élu municipal, adjoint en charge de la voirie et de la vie des quartiers, acteur éminemment attentif aux préoccupations quotidiennes des Libournaises et des Libournais qu’il savait relayer.
À cette heure, je pense très fort à son épouse, Annie, à ses enfants, Frédéric et Patrice, et à ses petits-enfants. Ils savent que les témoignages de soutien seront nombreux dans ce moment extrêmement pénible à vivre et à accepter.
La complicité de Jean-Pierre nous manquera.
Il est des matins que l’on regrette d’avoir vu se lever. Parce qu’ils ont un goût amer. Parce qu’il y manque une étincelle de vie. Jean-Pierre était de ces étincelles.